Robyn Orlin & Sophiatou Kossoko

...Although I live inside... my hair will always reach toward the sun... - (2004) – 45 min

DIMANCHE 26 JUIN 2016

17H / Théâtre de verdure, château de La Ballue
Bazouges-la-Pérouse

Surnommée en Afrique du Sud « l’irritation permanente », Robyn Orlin relève, à travers son œuvre, la réalité difficile et complexe de son pays. Elle y intègre diverses expressions artistiques (texte, vidéo, arts plastiques…), afin d’explorer une certaine théâtralité qui se reflète dans son vocabulaire chorégraphique. Ses partis pris esthétiques sont forts et n’ont d’égal que le formidable appétit qui emporte le tout. Créé en 2004 dans le cadre du « Vif du sujet » à Montpellier Danse …Although I live inside… my hair will always reach towards the sun… («…Bien que je vive à l’intérieur… mes cheveux pousseront toujours vers le soleil…») est un solo de Robyn Orlin avec Sophiatou Kossoko. Ou comment une femme blanche vivant en Afrique et une femme noire vivant en Europe mettent leur travail en commun.

Chorégraphie : Robyn Orlin
Interprétation : Sophiatou Kossoko
Régie technique : Jean-Pierre Gazeau
Coproduction : SACD, Festival Montpellier Danse 2004
Coréalisation : City Theater and Dance Group, Association IGI
Remerciements : DCA – La Chaufferie pour le prêt de studio de répétition, Maciej Fiszer et Françoise V

Robyn Orlin est née en 1955 à Johannesburg. On lui doit notamment Daddy, I’ve seen this piece six times before and I still don’t know why they’re hurting each other (1999) qui a obtenu le Laurence Olivier Award de la réalisation la plus marquante de l’année. Sa pièce sur Sara Baartman, la Vénus noire …have you hugged, kissed and respected your brown Venus today? (2011), a fait l’objet d’une grande tournée internationale. En 2007, elle met en scène L’Allegro, il penseroso ed il moderato de Haendel à l’Opéra national de Paris. En co-production avec l’INA et ARTE, elle réalise en 2004 son premier film Histoires cachées, sales histoires. En 2014 au festival d’Avignon, elle crée At the same time we were pointing a finger at you, we realized we were pointing three at ourselves… avec les danseurs de l’École des Sables de Germaine Acogny (Sénégal). Sa prochaine pièce, un solo pour Albert Khoza, sera créée au Festival de Montpellier en juin 2016 et reprise au Théâtre de la Bastille à l’automne 2016.
www.jgdv.net

Sophiatou Kossoko développe son activité depuis 1995 au sein du collectif Les Dansonautes et avec la compagnie IGI créée en 2002 et implantée à Tours depuis 2012. Elle travaille avec des chorégraphes, auteurs, musiciens, plasticiens, chercheurs, chanteurs et metteurs en scène aux parcours pluriels (Gérard Gourdot, Bertrand Gauguet, Latifa Lâabissi, Ong Keng Sen, Jérôme Savary, Alvin Ailey). Ces expériences éclectiques lui permettent la rencontre et le partage de réflexions et questionnements sur la danse, le mouvement et l’art. Elle renouvelle ses processus créatifs en mettant en lien la danse avec d’autres disciplines artistiques, en relation avec différentes cultures du monde. Dans ses pièces se confrontent et se rencontrent l’espace commun et l’espace intime, où le corps entre en jeu en tant que lien symbolique. Elle reçoit la bourse à l’écriture Beaumarchais – SACD pour les pièces Mouvements-Lumières et La tactique du vautour. Elle chorégraphie Tchouraï, solo pour Germaine Acogny en 2002. En octobre 2015, Olivier Dubois l’invite à participer au projet DanseWindows, où elle crée Allégorie. Sa prochaine création La tactique du vautour sera présentée dans le cadre du festival Nio Far en 2017 en région et à Paris.
www.cie-igi.com