SAMEDI 29 JUIN 2013
15H / Château de La Ballue
Bazouges-la-Pérouse
Sans repose uniquement sur la présence de 3 danseurs qui évoluent sur un plateau vide et silencieux. Attentive aux modes de transition, la pièce joue en particulier avec la notion de rupture. Il pourrait bien être question d’un enchaînement de ruptures… Nous cherchons la manière « d’être » dans un espace de représentation en privilégiant un comportement ludique contre toute psychologie ou dramatisation. Passant d’une situation à l’autre, nous traversons des états, des sentiments et des mouvements souvent contradictoires. Quelle est la part du vrai et du faux, du naturel et du jeu dans un spectacle ?
Martine Pisani
Chorégraphie : Martine Pisani
Danseurs : Theo Kooijman, Laurent Pichaud, Olivier Schram
Régie : Ludovic Rivière
Costumes : La compagnie du solitaire
Production : La compagnie du solitaire
Co-production : fabrik/Postdam (D), Le Vivat/Armentières
Martine Pisani est née à Marseille et vit à Paris. Elle se lance dans la danse à 22 ans en faisant aussitôt ses débuts d’interprète avec le groupe DUNES qu’elle rencontre à Marseille. Parallèlement elle suit de nombreux stages dont ceux avec Odile Duboc et avec des chorégraphes américains comme David Gordon et Yvonne Rainer, qui lui permettent de cultiver une danse non virtuose, débarrassée de tout formalisme. Sa « formation » chorégraphique s’est fortement nourrie des oeuvres de Robert Bresson, Guy Debord, Mallarmé, Laurence Weiner, Robert Filliou pour ne citer que les plus marquants. À partir de 1992, elle fonde sa propre compagnie et avec laquelle elle crée une vingtaine de pièces.
Laurent Pichaud est né en 1971 et vit à Nîmes. Il est à ce jour l’auteur de plus d’une dizaine de pièces, présentées en France et en Europe. Issu du champ chorégraphique, depuis quelques années le souci du lieu de présentation est devenu une constante dans sa démarche – chaque projet est associé à un contexte spécifique, un lieu en lui-même pouvant suffire à définir le sujet d’une pièce. Qu’il s’agisse de lieux de vie « réelle » ou d’espaces singuliers aménagés, voire d’un théâtre, c’est toujours la globalité d’un espace visuel qui participe à l’écriture. Ceci le conduit à reconsidérer les modalités de l’adresse au spectateur en cherchant à trouver une égalité de présence entre performer et spectateur.
Theo Kooijman vit et travaille à Paris depuis 1991. Peintre et graveur de formation, il est diplômé de l’Ecole des Beaux-arts de Kampen (NL). Il expose régulièrement ses peintures et gravures en Belgique, aux Pays-Bas et en France, souvent dans des lieux particuliers. Il danse dans les spectacles de Martine Pisani depuis 1995, il travaille également avec la compagnie Louma dirigée par Alain Michard depuis 2000 et danse dans Virvoucher, La coalition et Couac. Théo Koouijman a participé aux performances de tango argentin conçus par Nathalie Clouet Un rien de tango dans la démarche en 1994 et Caravane tango en 1996. En 2004, il crée une performance autour de la nature morte en collaboration avec Olga Mesa. En 2000, il participe aussi au projet Education de Boris Charmatz/Cie Edna. Il réalise en mars 2008, la performance kooijman, à partir d’une série de 4000 négatifs d’autoportraits photographiques. Il travaille actuellement avec Manuel Coursin sur Le son des choses n°8, 4 km/h.
Après une formation à Rennes au Conservatoire National de Région, à Paris avec Maurice Sarrazin et en Italie avec Antonio Fava (masque, comedia dell’arte), Olivier Schram travaille pour le théâtre jeune public (Théâtre de la Fourmi blanche-Nice, Sortie de Secours Théâtre-Montrouge), le théâtre d’objet (Théâtre Fantastique-Paris) et la danse contemporaine (Compagnie Martine Pisani-Paris, xsud-Nîmes) tout en continuant à enrichir sa réflexion auprès de pédagogues et metteurs en scène comme Alexandre Del Perugia, Pierre Antoine Villemaine ou Christian Rist.